1. |
L'étoile polaire
03:35
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2. |
Laisse-moi rire
03:22
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On va sur la Lune
On roule sur les dunes
De sphères lointaines
Rien ne nous arrête
On ne craint plus les mers
On fonde des villes improbables
En terre indocile
On fabrique des îles
On maîtrise le feu
On divise l'atome
Mais on sait au mieux
S'aimer un jour sur deux
On est capables du meilleur
Capables du pire
On a des têtes de vainqueurs
Laisse-moi rire
On est capables du meilleur
Capables du pire
On dit j'ai trouvé le bonheur
Laisse-moi rire
On imagine des futurs
Où tout ira plus vite
Où on vivra plus fort
Une vie moins petite
On y croit on déploie
Des trésors d'invention
Dont on cherche la clé
Le soir à la maison
On est capables du meilleur
Capables du pire
On a des têtes de vainqueurs
Laisse-moi rire
On est capables du meilleur
Capables du pire
On dit j'ai trouvé le bonheur
Laisse-moi rire
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3. |
Peinture à numéros
02:58
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Quand on te dira c'est comme ça, petit
Arrête de faire à ta tête
Quand on te dira marche au pas, voilà
D'autres ont fait les règles déjà
Quand on n'attendra plus de toi
Que les mouvements d'un automate
Et que tout ce qui te rend différent
Sera pointé du doigt
Avance, avance, avance
Ne te retourne pas
T'as qu'à sortir du rang
T'as qu'à le dire bien haut
''C'est pas vrai qu'on va faire de moi
Une peinture à numéros''
On t'a pas mis au monde pour n'aller
Que sur des sentiers déjà battus
Si ta place dans l'humanité
C'est d'autres qui l'ont voulue
Avance, avance, avance
Ne te retourne plus
Je te laisse un bagage troué, fils
J'y ai mis tout ce que j'ai pu
Entre les évidences et les choses tombées
Retiens ces quelques mots, veux-tu
Avance, avance, avance
Sois libre comme un vent d'été
T'as qu'à sortir du rang
T'as qu'à le dire bien haut
''C'est pas vrai qu'on va faire de moi
Une peinture à numéros''
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4. |
Le lac aux Castors
03:10
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Si New York est toujours debout
Montréal s'étire au lit du fleuve
Et quand en juillet dans nos veines le sang bout
Que les trottoirs échouent à mener quelque part
Dans un besoin d'altitude
Je monte le mont Royal
Et je laisse le ciel glisser
Dans mes cheveux les doigts du vent
Comme souvent tu le faisais
Avant
Et au lac je lance mes remords
Mes amours impossibles
Météores
Et chaque fois tu vois je me demande
Si un jour reviendront les castors
Et au lac je lance mes idées noires
Mes prises de conscience venues trop tard
Et chaque fois tu vois je me demande
Si un jour reviendront mes amours
Combien de fois les boussoles
Peuvent-elles retrouver le nord
Combien de temps vont tenir
Les sutures à nos cœurs, à nos corps
Quand la ville hier sonore et verte
N'est plus qu'île déserte
Tout près y a le sentier
Qui menait au premier baiser
Au premier serment
Au pont Charles sous le couchant
À des océans vif-argent
À la saison des ouragans
Et au lac je lance mes remords
Mes amours impossibles
Météores
Et chaque fois tu vois je me demande
Si un jour reviendront les castors
Et au lac je lance mes idées noires
Mes prises de conscience venues trop tard
Et chaque fois tu vois je me demande
Si un jour reviendront mes amours
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5. |
L'éclat de l'or
03:51
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Comme un cahier
Que t'avais perdu
Un canon miniature
La plus rouge des billes
Comme une odeur
Oubliée d'avril
Cette lumière tombée
Sur un visage qui n'avait
Fait que passer
Comme un soleil
Avalé par l'océan
Dans un orgasme violet
Comme le spasme d'un cœur
Qu'on croyait mort
Ça te prend, ça te prend
Te soulève
Ça te fait vivre fort
Toi qui errais sur la grève
Ça te prend, ça te prend
Te relève
Toi qui ne voyais plus
Même en rêve
L'éclat de l'or
Comme au temps de la cope
La plus grosse pépite
L'appel inespéré
D'une amie de Vancouver
Comme un retour
À la mer
Un château fait ensemble Il y a mille étés
Mille hivers
Ça te prend, ça te prend
Te soulève
Ça te fait vivre fort
Toi qui errais sur la grève
Ça te prend, ça te prend
Te relève
Toi qui ne voyais plus
Même en rêve
L'éclat de l'or
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